Le troisième stage demande beaucoup d’énergie aux étudiants. En effet, la longue période de prise en charge leur permet de se mettre dans la peau d’un enseignant. En ce qui me concerne, la planification n’a pas été un problème. Je crois que je suis une personne bien organisée à la base, donc je n’ai aucun problème à préparer mes activités avant le début de la classe. Rapidement, je me suis établie une routine et aux fils des semaines la planification de faisait toute seule.
De plus, en ce qui a trait à la gestion de l’enseignement, il n’y a pas eu de problème majeur. Par contre, certaines matières à enseigner étaient loin dans ma mémoire et parfois j’avais de petites lacunes. Pour y remédier, je n’hésitais pas à vérifier dans les ouvrages de référence que j’avais à la porter de la main. Parfois, je demandais même aux élèves de chercher à ma place, ainsi nous pouvions poursuivre l’enseignement.
Dès le début de mon stage, ce qui a été plus difficile, c’est la gestion de classe. En fait, depuis le début de mes études en enseignement, c’est mon point le plus faible. Je crois que ce qui me bloque en premier c’est la peur d’être « méchante » avec les enfants. Par contre, bien que c’est un point auquel je dois continuellement porter une attention, je constate que ce troisième stage m’a grandement aidée à améliorer ma gestion de classe. Il est vrai que c’était la première fois que je rencontrais un groupe aussi difficile au point de vue de la sociabilité. En fait, un grand nombre d’élèves dans ma classe avait beaucoup de difficulté à interagir adéquatement avec tous les autres élèves de la classe. À plusieurs reprises, j’ai eu recours aux services de la TES de l’école. C’était aussi la première fois que j’utilisais ce genre de service. Cela m’a beaucoup aidée à réduire ma gestion de classe puisque les élèves savaient qu’ils pouvaient en tout temps passer au bureau de la TES.
Comme à mon arrivée dans ma classe de stage, les bulletins étaient déjà finalisés, je n’ai pas pu participer à la réalisation de celui-ci. Par contre, mon enseignante associée me faisait entièrement confiance pour la correction de tous les autres travaux. Je crois que cette compétence est bien acquise chez moi. Ce que je trouve plus difficile, c’est la correction de production écrite. En effet, comme chaque élève à son propre style et son propre niveau d’écriture, j’ai encore un peu de difficulté établir des notes fidèles et valides. Par contre, je crois que comme toutes nouvelles choses, cela deviendra automatique grâce à la pratique.
Dans mon enseignement, je suis capable de discerner les élèves qui ont plus de difficulté et de leur apporter mon aide et mon soutien. Justement, dans ma classe de stage, il avait plusieurs élèves en difficulté, mais il y a un petit garçon auquel je pense particulièrement. Celui-ci avant une grande difficulté en français écrit et pour lui la récitation hebdomadaire était une véritable épreuve. Ainsi, je m’assurais toujours qu’il suive le groupe avant de poursuivre la récitation. Il est évident que cela n’aidait pas seulement mon petit en difficulté, mais aussi les autres élèves qui n’étaient pas concentrés. Par contre, pour ce qui est des élèves qui ont des difficultés de comportement, je suis toujours très patiente avec ceux-ci, mais je ne sais pas toujours comme bien intervenir avec eux. Je ne sais pas exactement à quel moment il faut sévir, je laisse parfois trop de chance avec ces élèves ce qui parfois peut détruire ma gestion de classe.
Mon insertion dans ce milieu s’est faite très facilement, les gens dans cette école sont accueillants. Pas une seule fois je me suis sentie inférieure. Dès le début, j’ai été traitée comme une collègue et cela fait toute la différence lorsqu’on arrive dans un nouveau milieu. Ainsi, j’ai su créer des liens avec plusieurs membres du personnel enseignant, de la direction et du personnel de soutien. De plus, comme j’ai eu la chance de participer à plusieurs plans d’intervention, puis à la rencontre de parents, j’ai eu l’opportunité de discuter avec certains d’entre eux. Cette expérience est un avantage dans mon apprentissage.
À la suite de ce dernier stage, je crois que je peux dire avec certitude que mes forces sont l’organisation, la planification et l’imagination. En effet, tout au long de mon stage, dès mon arrivée en classe mes activités étaient prêtes, ainsi que mon matériel. De plus, j’essayais de varier mes activités afin que ce soit plus motivant pour les élèves.
La difficulté première que j’ai rencontrée lors de mon stage est la gestion de classe. Comme mon enseignante associée est extrêmement sévère, il était difficile, pour moi, d’atteindre le même niveau de gestion. Par contre, elle m’a donné plusieurs trucs afin d’améliorer cette difficulté. À la fin du stage, je crois avoir bien relevé le défi, bien qu’il me reste encore quelques petits points à bonifier, comme la rapidité d’intervention.
Lors de mon prochain stage, j’aimerais améliorer ma gestion de classe, c’est-à-dire d’être capable de réagir rapidement lorsqu’une situation ne convient pas. De cette façon, j’éliminerais les risques de désorganisation. De plus, j’aimerais avoir plus confiance en moi. Ce manque de confiance se traduit parfois par un enseignement moins motivant, cela n’est pas agréable pour les élèves donc j’aimerais remédier à la situation.