Réflexion personnelle

La conception d’un SAÉ dans le cadre du cours de didactique des sciences

Tout au long de cette session dans le cours de didactiques des sciences, nous avons appris à élaborer des situations d’apprentissage et d’évaluation en suivant un nouveau canevas (activité fonctionnelle, activité de résolution de problème et activité de structuration). Comme cette méthode était nouvelle pour moi, j’ai eu un peu de difficulté à me l’approprier au début, mais l’ensemble des exemples faits en classe m’a permis de mieux comprendre le déroulement d’une SAÉ en sciences naturelles. La construction des deux SAÉ m’a aidée à mieux m’approprier cette façon de faire, par contre elle m’a aussi permis de me questionner sur la manière de concevoir, de planifier et de piloter une situation d’apprentissage et d’évaluation qui soit de qualité.

La conception

Pour ce qui est de la conception de notre SAÉ sur les digues, je constate que nous avons eu beaucoup de difficulté à nous entendre sur la « forme » des différentes activités. J’ai remarqué que d’une personne à l’autre, nous avions des conceptions différentes de ce que devait contenir chacune des parties. Par exemple, pour ce qui est de l’activité de structuration, certaines personnes croyaient que c’était le moment de réinvestir l’apprentissage dans une autre matière, alors que c’était plutôt le fait de « pousser » plus loin l’apprentissage qui a été fait. De plus, comme nous étions trois étudiantes qui ont un fort caractère, c’était difficile d’exposer nos idées et de les faire acceptées par tous les autres membres du groupe. Par contre, comme nous sommes aussi des âmes conciliantes, nous avons réussi à faire des compromis afin de satisfaire toute l’équipe.

La planification

En ce qui a trait à la planification de notre situation d’apprentissage et d’évaluation, je remarque qu’elle ne sait jamais vraiment terminé. En faite, tout au long de notre cheminement, nous avons constamment changé d’idée afin de rendre notre SAÉ plus attrayante et plus complète. Au début, nous voulions faire notre situation d’apprentissage et d’évaluation sous le thème de la biologie, puis peu à peu nous avons glissé vers les barrages et finalement nous avons choisi d’explorer de sujet des digues. Comme mon premier travail pratique touchait l’hydroélectricité, j’étais très motivée pour élaborer cette nouvelle SAÉ puisqu’elles étaient toutes les deux en lien direct. Une fois le sujet choisi, nous avons décidé de nous séparer la tâche afin d’être plus efficaces. Par contre, encore une fois, les différentes conceptions et les méthodes de travail de chacun ont été un obstacle dans notre planification. En effet, pour que tout concorde ensemble, il fallait s’assurer que nous ayons les mêmes idées de bases afin que toutes les parties s’enchainent bien. Jusqu’au dernier moment, nous avons fait des ajustements, comme l’ajout de prix à nos matériaux pour rendre la résolution de problème plus réaliste et plus pertinent pour les élèves. Je crois que la remise en question constante, du début jusqu'à la toute fin de notre situation d’apprentissage et d’évaluation, a permis à mon équipe et à moi-même de mieux nous approprié le travail et surtout la méthode à suivre pour créer de bonnes SAÉ en sciences naturelles.

Le pilotage

Le pilotage adéquat d’une situation d’apprentissage et d’évaluation n’a rien de facile, surtout lorsque nous devons le faire devant un groupe d’étudiants universitaires. Ce qui était le plus difficile, c’était de devoir présenter l’ensemble de notre SAÉ tout en gardant suffisamment de temps pour pouvoir faire vivre `nos collègues de classe notre activité de résolution de problème. Comme en réalité, ce projet s’étalerait sur plusieurs jours, voir même plus d’une semaine, il n’était pas facile de présenter en détaille toutes les étapes et activités de notre SAÉ en plus de la réalisation de l’activité de résolution de problème en moins de 50 minutes. De plus, notre résolution de problème demandait une grande quantité de matériaux à apporter en classe, mais aussi à gérer lors de l’activité. Nous devions donc nous assurer d’avoir une très bonne gestion de classe si nous voulions que l’expérience fonctionne. C’est donc, en quelque sorte, pour cette raison que nous avons choisi d’inventer une liste de prix et un budget maximal à respecter pour acheter le matériel nécessaire. Ainsi, les élèves (étudiants) devaient commander à l’aide d’un bon de commande le matériel dont ils avaient besoin, ce qui diminuait le risque de créer un attroupement au tour des matériaux. Je crois que cette méthode nous a beaucoup aidées, parce qu’il était plus facile de gérer la quantité de matériaux prise par les différentes équipes.

Améliorations possibles

À la suite de la présentation faite en classe, je constate que nous pourrions apporter encore quelques améliorations à notre travail. D’abord, comme suggéré par notre enseignant, il serait très intéressant de remettre un prix pour féliciter les « meilleures » équipes. Il ne serait pas nécessaire de remettre des prix seulement aux équipes ayant fabriqué la digue la plus solide. Il est aussi possible de féliciter l’équipe qui a fabriqué la digue la moins couteuse, la plus originale, la plus haute, etc. Cette récompense pourrait être sous forme de certificat ou de médaille. Elle permettrait de motiver davantage les élèves dans leur démarche de fabrication. De plus, pour ce qui est du pilotage en classe, ce que j’améliorais serait la présentation des informations et des critères à respecter. En effet, même au niveau universitaire, il y a certaines personnes qui ont eu de la difficulté à respecter les critères de construction. Alors il serait important qu’en classe, avec des élèves d’âges primaires, je prenne plus de temps pour m’assurer que l’ensemble des élèves a compris ce qu’ils ont à faire pour résoudre le problème que je leur présente.

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SAÉ qui permet aux élèves d'explorer la conception d'un digue.
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