Description:
Dans ma classe de stage, il y avait un élève qui avait un faible trouble envahissant du développement (TED), appelons le Vincent. Dès ma première rencontre avec mon enseignante associée, elle m'a mis en garde que ce trouble était présent dans sa classe. À ce moment, puisque je ne connaissais pas les élèves, l'enseignante ne m'a pas précisé de quel élève il s'agissait. De plus, elle m'a avertie qu'il était même possible que je remarque pas rapidement cet élève. En effet, lors de ma première semaine de stage je n'ai pas été capable de reconnaitre cet enfant en difficulté.
Puis, après avoir discuté avec le petit Vincent (nom fictif), sa mère ainsi que mon enseignante associée, j'ai constaté qu'il possédait quelques difficultés à entrer en contacte avec les autres élèves de la classe. Il a donc tendance à aller voir un adulte pour demander de l'aide ou de jouer avec lui, parce qu'il sait que l'adulte dira « OUI ». Par exemple, lors d'une récréation à l'intérieur, les élèves devaient choisir un jeu (seul ou en dyade) pour s'occuper au gymnase, Vincent a toute de suite pris un jeu pour deux, sans prévoir un ami pour jouer avec lui. Donc, puisque tous les autres avaient déjà un ami, Vincent est venu me voir pour me demander de jouer avec lui. De plus, il y a un autre de ses comportements typiques dont sa mère m'avait parlés, il s'agit que fait que lors qu'il parle avec quelqu'un, il peut être difficile de comprendre ce qu'il raconte parce qu'il ne prend pas le temps de mettre son auditoire en contexte avant de lui parler. C'est comme d'il tenait pour acquis que la personne qui l'écoute sait de quoi il parle. Selon sa mère, c'est causé parce que le trouble fait en sorte qu'il porte peu d'intérêt aux personnes qui l'entourent. Non pas qu'il soit égoïste ou égocentrique, mais parce qu'il semble vivre dans son petit monde bien à lui. De plus, lorsqu'il porte un intérêt particulier pour une film, un jeu ou tout autre événement, il y est vraiment accroché et il peut en parler sans arrêt pendant des heures.
Examen des faits:
Selon le plan d’intervention qui a été mis en place pour aider Vincent et selon mon enseignante associée , il ne faut pas lui porter plus d’attention que la normale. Ce qui veut dire de le laisser plus à lui-même dans la classe et ne pas toujours être là pour discuter ou jouer avec lui. Je suis entièrement en accord avec cette technique puisqu’autrement, Vincent deviendrait dépendant de son enseignante. Par contre, j’ai eu beaucoup de difficulté à lui dire non quand le moment était venu et à ne pas lui porter plus d’attention que les autres.
Généralisation:
Comme je ne m’y connais pas beaucoup en ce qui a trait à ce trouble, j’ai fait une petite recherche sur ce type de trouble du développement afin de trouver de quelle façon je pourrais aider ce type d’élève dans ma future carrière. Le site de la « Société canadienne de l’autisme » m'a permis de découvrir qu’il n’existe pas de traitement miracle, mais qu’afin de choisir un traitement efficace, les parents et les enfants doivent trouver les forces et les faiblesses de celui-ci ainsi que ses besoins. De cette façon, il sera possible de mieux orienter les interventions professionnelles.
- Site internet intéressant pour les troubles du développement : http://www.autismsocietycanada.ca
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Hélène Meunier (vendredi, 04 janvier 2013 14:59)
Bravo d'avoir pris le temps d'en savoir davantage.
carolinecaisse (lundi, 11 novembre 2013 09:23)
L'expérience que tu as vécue ainsi que les pistes de solutions proposées permettent de savoir comment intervenir dans ces situations. La réalité de nos classes peut être difficile et nous sommes parfois démunis. Ton texte montre comment il est important de s'investir, de demander de l'aide ou de faire des recherches puisque cela permet d'aider les élèves du mieux que l'on peut. Nous sommes souvent axés sur les faiblesses des élèves alors que nous devons porter une attention particulière aux forces. Ce sont ces forces qui permettent de motiver les élèves. Merci de partager ton expérience ainsi qu'une source.